Tome 1 : Faire le vide, Episode 5 : Nouvel ordre et ancien chaos (Staft)

Sauver une vie ou la laisser périr n'a pas d'importance ... Ce qui compte, c'est de respecter ses promesses, et j'ai promis qu'ils vivront ...

Mes nouvelles capacités n'ont aucun influence là-dessus, si ce n'est que je peux tenir mes engagements, n'y même mes anciens souvenirs ... Bien que celle-ci sont enclins à favoriser mes actes ...

Je vais vous téléporter tous en même temps vers la salle des machines, rejoindre les autres, on va faire décoller le Thanatos ... Rapprochez vous les plus de moi ...

Mon œil aux aguets me montre clairement que les monstres sont plus nombreux et plus proche ... Il n'est plus question de réparer ...

Je recule pour être le plus proche possibles de mes hommes et je nous téléporte direction salle des machines.

Admin Messages : 7168 Date d'inscription : 20/09/2009

Tu retrouves tous tes hommes. Quatorze au total dont un blessé dans une salle des machines toujours aussi encombrée. Au final, le téléport s'est légèrement décalé de ton point de chute mémorisée par manque de place.

Puisque tu te sens prêt pour le décollage, il faut aller jusqu'à la salle de contrôle, la passerelle supérieure, où tu sens qu'il n'y a aucun monstre pour l'instant. Il te faut quelques personnes pour te seconder dans les manoeuvres, ce qui signifie que tu vas devoir en laisser quelques uns ici à moins que tu ne décides de faire des aller/retour.

Vous êtes toujours échoués dans l'entrepôt, aussi il va te falloir décider de la méthode la plus appropriée pour sortir en limitant les dégâts.

On va remettre ce monstre en route histoire de foutre le camp ... J'ai besoin d'homme pour m'aider à piloter ... Vous quatre, vous venez avec moi, ainsi que Josef, on va le mettre plus en sécurité, vous autres vous allez rester ici pour surveiller cette salle, vous avez des fusils et des armes pour tenir assez longtemps cette pièce.
Ça va aller, Je garde mon œil sur vous pour éviter tout pépin.

Cette dernière indication est accompagné de l'index tapotant l'arcane mécanique sourcilière.

Une fois les hommes proches de moi, je téléporte tout ce monde vers la salle des commandes, non sans avoir demandé de prendre quelques minutions dans le doute.

Une fois la plateforme de commandement atteint j'annonce :

Prenez place messieurs, on va plus trop tardé à faire décoller le thanatos ...
je vais de ce pas voir l'extérieur pour voir comment va s'annoncer le décollage, armez-vous et installez-vous pendant ce temps.

J'avais repéré une faille dans la salle des commandes, menant vers l'extérieur, je m'y dirige, mon gant s'allume tandis que je saute dans les airs.

Et maintenant, vole ...

Le but étant de bien observer la structure de l’entrepôt pour faire sortir le thanatos sans se retrouver bloquer.
Je m'assure bien sûr que les créatures ne fonce pas sur moi dans les airs ...

Admin Messages : 7168 Date d'inscription : 20/09/2009

Les quelques gars que tu prends avec toi se sentent comme des élus. Rassurés par ta présence, contrairement à ceux qui restent dans l'ombre des caisses et se sentent bien seuls lorsque tu les quittes.

Tes co-pilotes se mettent immédiatement en place tandis que tu expérimentes le déplacer spatiale incrémentale. Ce que l'on appelle aussi plus communément le vol. C'est loin d'être simple en vérité. Il s'agit d'un entre-deux entre des téléports répétitifs et rapides de quelques millimètres et l'application d'une force continue sur ta propre masse dont l'appréhension échappe en partie à ta perception.

Mais en gros, ouais, tu décolles. Il faut bien stabiliser, corriger, mais ta capacité de calcul phénoménal te permet d'avoir la réactivité nécessaire pour doser la puissance tout en vectorisant selon des angles correctifs complexes divers point de pression.

Toujours un peu hésitant, tu t'extirpes au-dessus de la carcasse pour apercevoir plusieurs créatures qui grouillent plus ou moins paresseusement sur la coque. Autant ne pas traîner, cela risquerait d'attirer ces monstruosités dans la faille par laquelle tu es passée.

L'entrepôt est largement éventré au niveau du toit. Passer par là est faisable mais va nécessiter un maximum de doigté et de coordination. Tu risques aussi d'attirer quelques créatures qui courent le long des poutrelles déchirées. L'autre option que tu aperçois consiste à passer par la porte principale. Un passage en force mais qui est rendu possible par le bon état de tes propulseurs de proue. Le seul soucis que tu entrevois, c'est que cela va consommer beaucoup d'énergie au démarrage, amputant d'autant ta capacité à te poser très loin d'ici. Toutefois, en calculant rapidement, tu devrais tout de même pouvoir faire quelques kilomètres pour te mettre à l'abri. La première option, elle, te donnerait une autonomie d'environ 100 kilomètres.

Décisions, décisions,...

Résultat du vol ... Non concluant.
Certes mes méninges me permettais de corriger aisément mon vol, je restais trop concentré pour d'autre action.
Une autre méthode devra être trouvé pour assurer la facilité et la manœuvrabilité.

Une fois la vision global établie je me téléportais, non pas dans la salle des commandes, mais dans la salle des machines.
Cette décision pour deux raisons : rassurer le reste des troupes et ne pas avoir affaire au regard des pilote qui attendent les ordres de navigation.

Je suis droit comme un i au milieu des hommes, bras gauche le long du corps, main droite caressant le début de barbe et de moustache autour de ma bouche ... J'exprimais mes pensées à voix haute, le regard humain dans le vide, l'autre noir.

Deux solutions ... Un départ sûr mais une distance courte ... ou bien un départ risqué pour une longue distance ...

Je fais volte-face.
Le vrai problème était en réalité qu'est-ce que je voulais faire après le sauvetage ?
Les idées se bagarre dans ma tête, tandis que je m'agenouille :
vol en direction de la supposée destination de Melinda ? Assurer la survie de mes hommes ?

Hommes qui au final ne me serviront a rien après ...

Je me retourne encore, agenouillée

J'ai juré ...

Je me téléporte dans la salle des commandes.

On allume a fond les moteurs de proue et on force le passage par l'entrée les gars, les gars. Je veux éviter qu'on se fasse encore attaquer ...

Je profite de la préparation pour avertir d'un allez-retour, le reste de l'équipage.

Choc imminent en vue les gars, accrocher vous...

Admin Messages : 7168 Date d'inscription : 20/09/2009

Tu actives un moteur qui râle plus qu'il ne ronronne. Toute la carcasse du Thanatos s'ébranle, creuse le sol puis se soulève finalement avec une difficulté de grand blessé. Tu pousses finalement le levier pour envoyer toute la patate que tu peux pour faire machine arrière.

Malgré l'inertie, tu arrives à un vitesse suffisamment décente pour froisser la tôle de la porte principale et finalement la déchirer. Les battants d'acier ainsi tronçonnés raclent sur la coque de ton vaisseau en créant des gerbes d'étincelles, tout n ratiboisant au passage tous les démons qui pouvaient crapahuter sur le toit.

Vous vous extirpez finalement de cette masse grouillante en prenant un peu d'altitude. Le niveau de carburant est déjà dramatiquement faible, mais la jauge n'a pas encore dit son dernier mot. Vous volez à quelques dizaines de mètres au-dessus du sol, quand Josef te demande :

"Quel cap, M'sieur Forrest ?"

Il y a bien le coeur du district, plus proche des forces de la milice qui empêche votre révolution, ou bien les quartiers plus ouvriers où tu as grandi pendant quelques temps. Il y a la côte aussi qui devrait être atteignable, non loin du phare que tu as défendu. Il y a peut-être d'autres endroits que tu connais bien où vous devriez pouvoir vous poser.

Je ne prend aucun risque.

Plus vite, je les mettrais en sécurité, plus vite je pourrais être tranquille...

On va vers le phare, histoire de d'avoir un point d'évacuation proche si ces démons continuent d'avancer ...

A nouveau assis dans mon siège de pilote, dont l'accoudoir droit avait été arrachée, j'envoyais les coordonnés vers le Thanatos pour le pilote automatique.

Honnêtement, je ne pense pas que la révolution pourra continuer, il ne faudrait surtout pas être coincé entre deux fronts ... Surtout avec un front de démons... Néanmoins nous pouvons toujours maintenir certains postes stratégiques. Si le fléau finis par être stoppé, nous n'auront pas tout a recommencer ...

Admin Messages : 7168 Date d'inscription : 20/09/2009

Les hommes commencent à manoeuvrer pour tenir le cap. Josef, parlant sûrement pour tout le monde, te demande :

"Euh, M'sieur Forrest, vous nous demandez notre avis ou bien... ?"

Ou bien comme leur précédent patron d'usine, tu les utilises comme audience pour asseoir ton importance. Sans doute ont-ils l'habitude d'être traités comme des animaux dont l'opinion est absolument négligeable. Ce qui, paradoxalement, est la raison fondamentale pour laquelle ils se sont révoltés.

Je crois que oui, je demande votre avis ...

Je me suis juré personnellement que vos vie seraient sauves ... Ce que j'ai fait par cette évasion ...
Je comptais allez au phare pour assurer définitivement votre protection, et j'aurais pu ensuite allez dans la bataille, démon ou révolution ça aurait été a voir...

Je me retourne Joseph pour le fixé dans les yeux ...

Mais j'ai tort de ne pas demander votre avis ... Vous avez votre mot a dire ...

Sachez cependant que je ne peux pas assurer votre sécurité indéfiniment ... Et si vous décider d'allez au combat, je crains de ne plus pouvoir vous sauvez à 100% ... Donc de ne plus pouvoir tenir ma parole ...

Quel est votre avis Joseph ...
Je lève la tête vers la pièce.
... Votre avis à tous, hommes de révolution ?

Admin Messages : 7168 Date d'inscription : 20/09/2009

Les hommes ont vraiment du mal à te suivre. Josef se gratte la tête.

"Euh... ben... j'pense que la phare c'est une bonne direction.

- Mais non, il veut qu'on cause de la Révolte, imbécile !" rétorque le blond Marc en chuchotant à moitié.

"Ah bon ? C'est ça qu'il faut qu'on dit ?" demande François.

"Que je crois bien oui !

- Et t'en penses quoi toi alors ?

- De quoi ?

- Ben de la révolution, crétin !"

- Bah... je pense que... ben que c'est contre la classe patronale que il faut mener la lutte. Et qu'on restera pas les bras croisés à attendre de se faire traire. Qu'il faut bien mettre à bas les Grands Electeurs et qu'on veut le droit de vote coronnaire comme la Troisième !"

Tu sens dans sa voix le discours plus ou moins bien régurgité qu'on lui a bassiné pendant quelques mois mais qui trouve néanmoins un écho profond chez lui. Un certain Paul, ancien carrossier, prend la parole à son tour.

"Moi je pense quand même qu'on parlait du cap et de not' sécurité, les gars. Regardez Jeannot...

- Putain Jeannot...

- Jean. Ces saloperies paieront pour lui, camarades !

- Moi, je crois qu'on est assez monté au front pour un jour. Je veux bien bloquer des usines, je veux bien qu'on donne la chasse à des exploitants de Von Patel, mais abattre ces monstres-là... brraahh... pas signé pour ça moi.

- Moi je crois qu'on perd déjà de l'altitude. On voit les côtes, mais on arrivera pas jusqu'au phare les gars."

Cela fait en effet à peine quelques minutes que vous volez et déjà votre machine montre ses limites. Vous arrivez au-dessus d'un cottage où des moutons et des vaches paissent sans rien savoir de la bataille qui se joue à quelques kilomètres d'ici.

Le côté positif de la chose est que tu sens que la réalité redevient un peu plus malléable, bien que tu sentes que ta magie va avoir encore beaucoup de difficultés pour s'exercer.

Je me masse les sourcils devant cette profusion d'avis ... peu intéressant.

Pourquoi je leur ai demandé leur avis, moi ?

Du peu que j'en tire, surtout avec la dernière phrase, j'arrive à la conclusion suivante :

Ben ... On se rapproche du phare encore un peu, on garde assez d'essence pour l'atterrissage ... Et pour ceux qui veulent se battre contre l'oppresseur : la garde, hein, pas les démons; et ben ceux qui veulent continuer la révolution dans la bataille ben je les prendrais avec moi pour allez sur le champ de bataille, d'ailleurs il me faudrait au moins un pour m'indiquer ou ça se trouve, ce fameux palais j'y suis pas encore, moi.

Je me retourne pour prendre les commandes, afin de commencer à rationner l'énergie du thanatos ...

En touchant quelques leviers ou manettes je ressens comme la matière onduler légèrement.
Ce n'est pas aussi puissant que d'habitude, mais le début est déjà là.

Tu vas voir mon cher Thanatos, je vais t'offrir une réincarnation ...

Admin Messages : 7168 Date d'inscription : 20/09/2009

Les hommes restent assez silencieux et se regardent avant de prétendre avoir autre chose de très important à faire et de se concentrer sur leur console.

Tu commences à négocier ton atterrissage qui fait bêler les brebis et onduler l'herbe grasse du champ.

Loin du danger, tout le monde souffle. Preuve que tes hommes sont des bons gars mais des ouvriers avant tout, pas de vaillants soldats.

Alors, voyons voir ...

Le terrain d'herbe encore humide de la rosée du matin, malgré les vents de la falaise, allait accueillir un mastodonte

Les montons, brebis et autres ruminants, à l'approche de ce corps étranger, réfléchissent peu avant de prendre la fuite.
L'herbe commence à brûler, puis finis écrasé par l'arrivée du monstre.

Je quitte mon poste, et annonce a mes copilotes
Excellent travail, les gars.
Atterrissage terminé ! Je vous laisse descendre, je vais allez voir les autres.

D'un saut, je me retrouve dans la salle des machines.

Les autres hommes patientaient, armes au poings, l'air tendus.

Ils sursautèrent à mon arrivée.

Nous sommes arrivés en sécurité, mais nous sommes un peu loin du phare, ce qui en soit n'est pas vraiment gênant ...

Je compte repartir, seul ou non, en ville voir si la révolution continue et s'il n'y a pas d'autre personne menacés ...
Quelqu'un souhaite-t'il m'accompagner ?

Admin Messages : 7168 Date d'inscription : 20/09/2009

Tes hommes se remettent un temps de leur émotion, encore peu habitués à tes apparitions soudaines. Ils étaient en train de bazarder les caisses de munitions hors de la salle lorsque tu les surpris.

Tous se regardent encore, attendant le héros qui parmi eux aura le cran de t'accompagner.

"Ben c'est que... on a encore pas mal de boulot," avance Pierre.

"Faut que je fasse le carburateur," explique Martin.

"Qui va s'occuper des branchements bousillés, hein ? si je pars...

- M'en parle pas, j'ai un de ces boulots au niveau des conduits hydrauliques.

- Ah ouais, vrai. Faudra que je t'aide avec les soudures d'ailleurs.

Chacun y va de son excuse jusqu'à ce qu'il ne reste plus que Kazof, qui n'est pas forcément le plus vif d'esprit pour trouver un moyen de tirer au flanc.

"Eh beh... moi... eh ben... ouais. Ben... il faut que je... avec les... parce que sinon si je fais pas les trucs, le machine va pas repartir donc faut que je m'active, tout ça, hein.

Regardez toutes ces bazars, hein ! C'est qu'on a de l'ouvrage là sur la planche..."

Il gonfle les joues, pas très convaincu par sa prestation mais évite tout de même soigneusement ton regard.

Un sourire bon entendeur s'affiche sur mon visage ...
Bande de chiffe molle

Ha la la, les gars ... Relax, si personne ne veut y aller, personne n'ira, je suis pas à ce point cruel ...

C'est tellement mieux d'être seul et de ne pas se préoccuper d'autrui ...

Toutefois, le ton, tout comme mon visage, redeviennent sérieux

Par contre, il me faudrait au moins me décrire le Palais du gouverneur que je puisse le repérer du ciel ...

Voyant deux gars soulever une lourde caisse, d'un mouvement de bras, je la fait léviter ...

Continuez de décharger les caisses d'armes, mais inutile de réparer le thanatos, vu son état il serait idiot de vouloir le remettre a neuf ... Je compte utiliser sa carcasse pour un nouvel engins ... Et à cela vous pouvez m'aider.

Durant le temps qui suit, j'aide au déchargement, puis à la construction de mon futur moyen de transport : l'Hades

Admin Messages : 7168 Date d'inscription : 20/09/2009

Les hommes t'indiquent la position du Palais qui est à une cinquantaine de kilomètres à l'Est. Toi-même, tu te rappelles y être passé une ou deux fois quand tu étais enfant.

Reconstruire le Thanatos ne va pas se faire en un claquement de doigt. Tu avais déjà une semaine pour le construire... Tu disposes désormais d'une équipe mais de moyens magiques limités. Il va donc te falloir une bonne journée. Ce qui implique de nourrir des estomacs vides au bout d'un moment.

Accessoirement, la ferme qui trône sur ce cottage semble occupée. Tu as vu les rideaux bouger malgré la bonne centaine de mètres qui t'en sépare.

Mon œil rouge avait repéré les âmes dans ce qui semble être une grange.
Sans doute le propriétaire de ce champ et de ces moutons.

Hum ... Je vais voir si je peux négocier les repas de la journée.

Je me retrouve immédiatement devant la porte de la grange.

Par soucie de paraître moins effrayant, je retire mon gant et décale un peu le bandage de ma tête pour masquer
mon œil.

Je toque ensuite à la porte ...

Monsieur ? Désolé d'avoir débarquer dans votre champs, mais nous n'avions plus vraiment d'énergie pour allez plus loin ... Accepterez vous de parlez avec moi ? Je me sens un peu bête de discuter à travers une porte ...

Admin Messages : 7168 Date d'inscription : 20/09/2009

Sous le porche en bois gris, dont les poutres ont été artisanalement équarries, tu atterris à côté d'une chaise à bascule où trône une poupée usée. Tu sens deux psychés dans la maison, dont l'une qui fait le tour de la maison pour venir sur ta droite. Aussi n'es-tu pas surpris quand une femme en robe noire surmontée d'un napperon blanc apparaître à l'angle de la masure.

En revanche, le fusil qu'elle tient à la main te rend moins confiant. Ton gant à la maison et ta magie difficile à invoquer, tu te sens quelque peu à nue devant cette donzelle, alors que tu écartelais des démons par paquet il y a une heure de cela.

Malgré ta tentative pour ne pas être trop effrayant, les circuits électriques qui te parcourent la peau maintiennent la singularité de ton apparence. Son bras ne tremble presque pas quand elle te demande :

"Vous venez des Couronnes Centrales ? Z'avez pas l'air de l'armée... Je vous préviens, je veux pas de mercenaires sur ma ferme ! On les connaît !"

Elle est tendue mais cherche plus à se défendre qu'à vraiment vous chasser. Toutefois, il ne faudrait pas trop compter sur son intelligence non plus... la peur pousse à toute sorte d'imbécilité.

J'incline la tête pour le salut.

Bonjour, madame, je me présente, Staft Forest.

Ensuite, pour la mettre en confiance, je m'assoie, mains posées sur les genoux en face d'elle, heureusement le terrain est sec ...
Je ne suis pas réellement inquiet du fusil qui me braque, je pense plutôt à Irial qui est encore dans ma poche.

Je ne suis pas de l'armée, mais des révolutionnaires, je ne suis pas non plus un mercenaire, ni moi, ni les hommes qui m'accompagnent...

Si je suis ici, ce serait pour acheter, si possible, quelque provisions pour cette journée a une quinzaine d'homme.
J'ai l'argent qu'il faut, voir même plus si vous le souhaitez.
Je suis navré de vous avoir déranger dans votre quotidien, et je crains avoir un peu de mal à faire partir cette machine rapidement ...
Sachez cependant que moi et mes hommes quitteront vos terres en fin de journée.

J'attend sa réponse et agirais en conséquence, n'ayant pas vu d'autre lieux aux alentours ...

Admin Messages : 7168 Date d'inscription : 20/09/2009

Elle fait jouer ses yeux sur toi et tes camarades au loin qui se passe du matériel de réparation.

"LYDIAAAAAA ! Va remplir le cruchon et amène du pain !"

Tu sens une petite qui déambule dans la maison sous cet ordre. Le jeune femme brune, baisse un peu son fusil de sorte que tu ne sois plus dans sa mir. Elle ne doit pas avoir encore trente ans et reste assez jolie malgré la sueur qui lui colle les cheveux et dégouline du visage.

Elle s'essuie le front du revers de la manche et fait reposer son fusil sur son avant-bras, calant la crosse sous son aisselle.

"Vous faites pas d'soucis pour l'argent.

C'est vrai alors ce qu'on dit à la radio ? La Révolution a déclenché la colère de Kaen ? "

Sa chemise te laisse apercevoir un pendentif de bois simple qui désigne les mains en prière d'Horini.

"Il paraît qu'Elle a envoyé toute sorte de monstres pour nous punir..."

Du menton, elle désigne le Thanatos échoué comme pour savoir si c'est une des conséquences de l'ire de la Déesse.

Toujours assis, je fais une moue du visage lorsqu'elle annonce que je ne lui dois rien : je n'aime pas prendre sans donner
Comme une dette qu'on ne peut payer ...

J'avoue ne pas avoir écouté la radio, mais d'après les personnes que j'ai pu croiser, Kaen serait apparemment revenue ...
Maintenant je ne pense pas que ce soit notre révolution qui a causé sa colère ... Ni elle qui a envoyé les monstres semant la pagaille dans la capitale ...
Pour ça je peux vous confirmer cette information puisque j'en viens... et cette chose...
Je désigne le thanatos
... n'en fait pas partie, c'est plutôt cette machine qui nous a permis de nous en sortir ...

Une question apparait dans mon esprit :
Quel autre événement aurait bien pu provoquer cette arrivée ?
Une hypothèse arrive déjà en me rappelant le puits, mon puits plutôt, disparaitre dans les mines.

J'observe cette femme :
Jolie, travailleuse, vaquant à ses occupations malgré l'absence de son mari, autonome donc ...
Une femme qui ne met pas en valeur son charme, enfin une qui n'en abuse pas.

Du menton je lui désigne le pendentif ...
Horini est un bon choix ...

Admin Messages : 7168 Date d'inscription : 20/09/2009

Elle penche la tête vers le bijou simple, comme si elle en avait oublié l'existence.

"Oh... oui, pourvu qu'elle nous protège... je dois avouer que je ne suis pas bin rassurée avec tout ce qu'on entend."

Elle triture machinalement son collier sans même y penser.

"Et ces créatures alors ? Vous pensez qu'elles viennent d'où ? Elles risquent de venir jusqu'ici vous croyez ?"

La porte à carreaux tourne sur ses gonds pour laisser apparaître une enfant, presque adolescente, portant un plateau avec une cruche de fer artisanale ainsi qu'une large miche de pain frais. Cela reste frugal mais c'est accepté avec bon coeur.

La petite est brune, les cheveux soigneusement coiffés en une natte qui descend dans son dos, fermée par un noeud rouge. Toute innocente, elle se fige en te voyant, le visage impavide mais néanmoins intimidé. Tu la fascines autant que tu l'inquiètes.

D'un geste, sa mère l'invite à te donner le plateau mais elle se contente de tendre les bras, craintive de faire un pas de plus.

Toujours assis, je tend mes bras pour prendre le plateau, j'incline la tête avec un sourire.
Merci.
C'est étrange, cette impression que je donne ... Je ne sais pas quoi en penser ...

Mon visage se tourne vers la mère, sérieux.
Ces créatures ne sont absolument pas à être sous-estimé ... De quel monde elle viennent, je ne sais pas ...
Si ce monde existe vraiment, il faudrait le détruire...

Plusieurs de ces créature on la faculté de voler ... C'est ce qui m’inquiète d'ailleurs ...

Il vaut mieux prévenir que guérir ...
Donc, honnêtement je pense que vous devriez évacuer, prendre la mer au moins ...

Je croque dans le pain.

Admin Messages : 7168 Date d'inscription : 20/09/2009

Ses sourcils se froncent autant par contrariété que par inquiétude.

"Nous n'avons nul part où aller... prendre la mer... pour aller où ?... on a de quoi se défendre ici. J'ai l'habitude avec les loups alors ça doit pas être bin différent, hein."

C'est à ce moment que deux de tes hommes sortent le corps de Jean du Thanatos. La vision de ce corps lacéré dont les tripes sont exposés reste difficile à tenir, même de loin. La femme parcourt immédiatement les quelques mètres qui la séparent de sa fille pour lui couvrir les yeux et lui ordonner de rentrer à l'intérieur.

La dépouille de Jean lui fait comprendre qu'il s'agit de bien plus que de quelques loups à affronter.

"Par Kaen... c'est ces créatures qui ont fait ça ?... miséricorde..."

Son fusil est quasiment posé à terre.

"Ils parlent aussi de Gardiens à la radio. Il paraît que c'est à cause d'eux tout ça, que y en qu'ils ont trahi Centile. Si vous c... Qu'est-ce c'est encore ?"

Elle lève le regard vers le ciel en se protégeant les yeux, sa main posée sur le front. On dirait une comète qui file dans le jour qui tire sur sa fin. Une trainée de feu étroite, dont la vitesse est anormale par rapport aux forces de résistance. Elle file derrière l'un des vallons et, juste avant de disparaître, tu pourrais jurer qu'elle s'est mise à freiner.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] en fixant quelque chose derrière moi, je me retourne et mon œil distingue le corps lacéré de Jean ...

Je me retourne à nouveau pour voir la mère protéger sa fille ...
Je ne lâche qu'un seul commentaire pour bien appuyer la dangerosité de ses créatures :
Ce n'est qu'un seul qui a fait ça ...

Mes yeux se lèvent ensuite vers le ciel, vers ce qui semble être une météorite.
Qui dépasse les lois physiques ? Encore quelque chose de magique ou autre ...

Mon œil humain se ferme tandis que je dévoile mon œil mécanique.
Allez, rouge ... Montre moi la nature de cette chose ...

Là où mon œil de feu ne devrait rien voir ... Une flamme brillait.
Bingo ...

~~De toute façon, le freinage avant la disparition éliminait la cause magique donc cette chose était bien contrôlée, avec une conscience ...~~

Je remets vite fait le bandage en me levant.

Quand on parle du loup ... C'est peut-être ce que vous appelez un gardien, madame ...

Coincé parmi les câbles de mon dos, je sort une espèce de bâton replier en trois ...
Je le déplie, sa taille aussi grande que la mienne.

De dos, je semble le manipulez, lorsque celui-ci disparaît laissant un bras bleuté à la place ...

Je ne sais pas ce que c'est vraiment, mais je préfère vérifiez cela

Je me retourne enfin Pour lui montrer un visage déterminé ...

S'il vous plait, évacuez et prenez la mer, je ne vous demande pas d'aller sur une autre île, je vous demande d'attendre que le danger soit passé ...
Prenez des provisions, rejoignez mes hommes, je vais leur donnez les directives ...

Je me retrouve face à l'équipage...
Le corps de Jean est encore visible.

On arrête tout !
J'avais hurlé afin d’attirer l'attention de tout le monde.

On arrête tout ! On évacue sur-le-champs, cette météorite n'était pas normale. Je vous demande d'arrêter de travaillez. Prenez des armes et des minutions et dirigez vous vers le phare, le port si possible...
Vous attendrez la femme et la fille ... Je m'occupe de Jean.

Avant toutes réactions j'empoigne le cadavre pestilentiel et je saute.

Je suis dans les airs, 100 mètres au-dessus de la mer,
debout, une force sous mes pieds m’empêchant de tomber,
tenant par le col une carcasse dont les restes flottent et s’agitent sous un vent d'aptitude ...
Révolutionnaire... Ta tâche est accomplie : repose en paix ...

Je le lâche.
Sans un regard pour ce corps tomber dans l'infiniment bleu, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] droit vers la destination de la comète ...

[Edit MJ : Ton talent de détection des psychés a une portée limitée. Ici, tu es trop loin pour détecter quoi que ce soit. (Et le résultat n'est pas forcément celui que tu penses... Smile

)]