T3:Je suis l'enfer; E8:Insensible (Gabriel); T3:Ange et Gardien; E5:Sang pur (Telagan); T1:Faire le vide, E6:La Matière Absolue (Staft)

Admin Messages : 7168 Date d'inscription : 20/09/2009

Alors que vous discutez, vous entendez de moins en moins Staft gigoter. Puis le son continu et aigü d'un elctrocardiogramme plat se fait entendre. Le corps de Forrest ne bouge plus ce qui arrache à Iyo un chapelet de juron.

Il contrôle à distance le pod médical mais hélas, il n'y a plus rien à faire quand l'écran indique "cause du décés : overdose". Il y a des choses que même la science la plus avancée ne peut pas sauver... Iyo a la mâchoire crispée.

"Passer moi ses affaires. Ce tube et cette pièce et allez-vous mettre sur les plateformes de départ...

Putain ! Putain de merde, pas lui !!"

Devant le son aigu bien connu du signal de mort, je réponds devant l'énervement d'Iyo.

On aura essayé... L'Artisan l'avait modifié, crois moi ce mec ne lésine pas niveau sacrifices. Il en a rien à foutre des centiliens.

Je m'avance vers la plateforme qu'il a désigné.

Je fronce les sourcils lorsque je vois le corps de Staft s'arrêter complètement de gigoter, et la machine qui annonce la cause du décès. Paix à son âme me dis-je, espérons qu'il ne finisse pas dans l'armée d'Asophos. Lorsqu'il me demande de lui rendre la pièce je rétorque après la réponse de Gabriel :

"Elle nous sera certainement plus utile qu'à un macchabée non ? Que veux-tu en faire ? A moins de brûler le corps, je ne voudrais pas avoir affaire à un mort-vivant avec la capacité d'utiliser les pouvoirs de la pièce contre nous, si Asophos devait se pointer et relever son cadavre d'outre-tombe."

Mes mots sont durs, mais pas dénués de sens pour autant. Sans doute ai-je vu plus de morts qu'Iyo dans ma vie. Je m'approche à mon tour d'une plateforme sans rendre la pièce pour le moment.

Je hausse un sourcil devant la réponse crue de Telagan, il a bien changé cet enfoiré.

Telagan a raison, quelle importance ? En plus l'essence d'Irial est dedans, elle lui revient de droit par son sang. Forest lui a dit de la prendre avant de faire sa crise.

A moins que t'en ais besoin?

Admin Messages : 7168 Date d'inscription : 20/09/2009

Iyo declenche la generation d'une stase artificielle a l'interieur du scanner qui replie son couvercle transparent et se remplit d'un liquide jauneatre.

"J'ai plutot tendance a etre mefiant avec ce genre d'artefacts. On n'en connait ni l'origine ni les propriétés. J'ai vu plus d'un Gardien croire avoir tout compris d'un outil enchanté et se bruler les doigts de la pire des manieres en l'utilisant...

Mais bon, c'est vous qui voyez.

Pour ce qui est du corps de Staft, j'en fais mon affaire."

Sur ce, vous montez vers la plateforme pour vous preparer a partir au combat.

"Qu'ils sont mignons quand meme... Je vous en prie, vous empechez pas de vous tenir la main devant nous," ironise l'ancien pretre avec bienveillance avant de rajouter, tres serieux.

"Ne les sous-estimez pas et préservez-vous. Cette guerre est un marathon, pas un sprint".

Le lotus electronique que genere Iyo en tapant sur quelques commandes s'enflamme autour de vous pour vous arracher de la base. Invisibles, vous apparaissez dans le vide a l'arriere d'un large batiment de guerre haut de vingts metres. Vous chutez aussitot mais vous stabilisez en deployant vos ailes, quelques metres au-dessus des pales vrombissantes du Sentencieux, une frégate de l'armee reguliere manifestement.

Avant de partir, à la remarque ironique du prêtre, je demande d'une voix presque innocente :

Iyo ?

J'attends qu'il se tourne vers nous pour reprendre alors que mon casque se referme sur mon visage :

Ta gueule.

---
Dans les airs, ailes déployées avec Telagan, je dis,

Garde tes distances avec moi sans quitter la zone de 6 mètres. On va se la jouer infiltration pour les deux artilleurs. La baston viendra après. On se contente de faire des trous. Si on est repéré alors pas de quartiers, c'est des soldats pas des civils, ennemis qui plus est.

Je lui désigne le bas du pavillon militaire. Nos deux corps invisibles sans influencer le paysage autour de nous, je lui fais signe de venir se poser à l'arrière du frégate dans un endroit dégagé.

Je contacte Iyo, qui a ré-immergé la base pendant ce temps,

On est en place. Ce serait trop demander que tu me télécharges les plans de ce truc ? Je compte pas m'éterniser ou demander la visite guidée.

Je juge bon de ne pas répondre à la boutade d'Iyo, Gabriel s'en chargeant pour moi. En revanche je prends sa remarque au sérieux et décide de mettre la pièce d'Irial avec l'autre. Nous verrons bien si elle doit s'activer au cours de la mission ou non. Au moins en l'ayant sur moi je suis sûr qu'elle ne tombera pas entre des mains ennemies tant que je ne suis pas mort.

Je réponds à Gabriel d'un simple hochement de tête avant d'aller prendre position à l'arrière de la frégate. Afin d'éviter de parler et de nous faire repérer aussi bêtement je lui désigne les verres des lunettes avec l'indexe et le majeur pour lui faire comprendre que je compte anticiper au maximum pour garder l'avantage le plus longtemps possible.

Et de fait, j'enclenche une prémonition contrôlée de sorte qu'elle me montre les positions d'éventuelles caméras et surtout des premiers équipages que nous seront amenés à croiser. L'objectif étant de prendre l'ascendant d'emblée et d'anticiper pour mettre nos premiers opposants hors jeu en toute discrétion.

J'utiliserai ensuite le com'unix pour lui murmurer un topo de la situation.

Admin Messages : 7168 Date d'inscription : 20/09/2009

Iyo vous demande un peu de patience alors que vous ne devez pas être les seuls à le solliciter:

"J'ai les plans de construction,... ouais... une seconde."

Ces derniers se chargent dans le casque de Gabriel tandis que Telagan commence à regarder dans le futur.

@ Telagan : Bienheureusement, le bâtiment est parcourable en quelques minutes. Tu aperçois quasiment tous les mouvements des gardes, quelque soit les scénarios que vous empruntiez. Caméras oui, pas de caméra thermique mais des détecteurs de mouvements. Tu dénombres 36 soldats différents répartis sur les quatre ponts du navire. Il existe un chemin pour en éliminer une grande partie, si ce n'est tous... pour peu que Gabriel suive tes ordres.

Spoiler:

Les prémonitions toujours actives pour connaître les habitudes des gardes et nous permettre d'intervenir dans les intervalles sans se faire repérer, je fais mon rapport à Gabriel :

"Nous devrions pouvoir parcourir le navire en quelques minutes. Les caméras équipées ne sont pas thermiques, en revanche le bâtiment dispose de détecteurs de mouvements. Même invisibles, on sera rapidement repérés. Il y a 36 soldats répartis sur les quatre ponts du navire. Il sera difficile de mettre en place le plan initial. Il faut au moins en éliminer une bonne partie avant."

J'attends un peu le temps d'avoir quelques informations plus précises :

"Organisation militaire pure. 9 par ponts, avec rotations entre les ponts avant et arrière toutes les 1mn30. Une intervalle de flottement de 3 secondes lorsque 8 d'entre-eux se font face par deux en changeant de postes."

Tandis que les plans défilent devant mes yeux, j'écoute Telagan qui m'indique l'emplacement de chaque soldat. L'armée régulière et son fonctionnement robotisé... Toujours aussi évident. Les souvenirs de mes années dans l'armée régulière de Centile me reviennent.

Neufs soldats sur chaque pont.

Je place un marqueur sur la salle qui permettra de faire couler le bâtiment naval le plus rapidement possible une fois les soldats éliminés.

Un sourire vicieux se dessine sous mon casque tandis que Telagan semble attendre mon feu vert pour ce qui est de tuer les soldats. Après tout pourquoi pas. J'ai été tellement patient et sage ces dernières semaines...

Je me pose aux côtés de mon acolyte sur l'arrière du pont principal, profitant de l'absence de détecteurs de mouvement. Je relève le visage vers le soldat le plus proche de nous et qui ne s'attend pas à sa future mort.

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Après toi Protecteur de la Vérité et Ange du Nouvel Ordre, murmuré-je, les yeux rougis par l'excitation.

Au premier mouvement d'attaque de Telagan je me jette à ses côtés pour éliminer le garde à moins d'un mètre du premier d'une balle dans la tête. Je vise le détecteur de mouvement d'un second tir plasma bien placé.

Un sourire sadique se dessine sur mes lèvres lorsque Gabriel m'appelle par mon nouveau titre.

"La Vérité est parfois invisible à l’œil nu."

Sans avoir besoin de suivre son regard grâce à la prémonition, j'attends le roulement pour agir. Quatre soldats sous la main. Quatre morts silencieuses et inéluctables. Dans le délai de trois secondes indiqué, je fonce vers ma première victime. Ma main invisible se plaque sur sa bouche, tandis que dans la même seconde un tentacule vient faire subir le même sort à son camarade à l'opposé de ma position. Dans un même geste, je retourne les deux têtes des soldats à 180° et les dépose au sol.

La synchronie avec Gabriel nous permets de nettoyer l'arrière du pont principal en moins de deux secondes. Positionné dans un angle mort je désigne les détecteurs de mouvements qui risqueraient de nous déranger pour la suite. J'en profite pour annoncer la suite :

"On grimpe, je me charge du soldat de dos près du lance leurre. Les quatre autres sont sur le pont avant, même procédé pour les éliminer."

Je déploie mes ailes pour éviter de faire du bruit pour rejoindre le soldat. Lorsque Gabriel est prêt à me suivre, je me charge de briser les cervicales de ma victime avant de la déposer sur le sol sans bruit.

J’acquiesce à ses paroles et le suit avec des mouvements synchronisés aux siens, les balles fusent et frôlent à peine son corps musculeux ou ses ailes tentaculaires pour aller abattre deux autres soldats derrière lui qui tournent la tête en entendant le corps de leurs camarades s'affaisser. Je jette un œil vers le dernier soldat qu'il attrape un peu plus en hauteur et à qui il casse la nuque d'un tentacule brûlant avant de lui faire signe que ce pont est dégagé, je lui montre d'un signe rapide qu'il faut monter à notre tour.

Suivant le plan du bâtiment, je saute à nouveau d'un bond prodigieux à l'endroit où un autre soldat est en poste, sur l'un des ponts secondaires qui nous permettra d'accéder à la salle des commandes plus en avant. A peine atterrit, je tire sur les capteurs que j'identifie sur l'antenne principale du vaisseau.

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Je ne suis déjà plus là, plus avant encore, ma main gauche se pose sur l'épaule d'un soldat de dos qui sursaute à peine tant et si bien que d'un mouvement léger et rapide je lui tranche la gorge et le laisse derrière moi se vider de son sang.

Nous descendons rapidement les différents ponts secondaires pour accéder à la salle des commandes où nous entrons et surprenons les soldats sur les différents postes de contrôle du bâtiment marin. Les os broyés et les corps qui s’affaissent sous les balles plasma sonnent comme une douce mélodie à mes oreilles. Les flaques de sang qui remplissent la salle témoignent de notre barbarie.

Maintenant que le pont principal est propre, passons au suivant. Je fais signe à Telagan de me suivre vers le bloc qui permet d'accéder au pont batterie. J'attrape et glisse sur l'échelle qui permet d'accéder au dernier pont. Dans un angle, je tire pour mettre HS un nouveau capteur.

Éliminer les dix huit premiers soldats fût assez simple, toutefois le défaut de communication des équipes des premiers ponts commencent à inquiéter ceux du dernier, qui sont forcés d'improviser un semblant d'organisation. Je suis Gabriel de près pour ne pas quitter le champ de son invisibilité. Je prends soin de ne pas retomber lourdement sur le pont pour éviter de donner notre position.

Nous ne sommes plus très loin de notre objectif, et, jusqu'ici nous avons pu nous faire silencieux malgré les scènes d'horreur que l'on a laissé au-dessus de nous. Pour la suite, bien que nous gardons l'avantage certain de mes prémonitions pour anticiper les actions des survivants, il va probablement falloir être plus vifs et violents pour éviter de se prendre des renforts sur le dos.

Dégainant l'épée de la Justice, je fais un signe à Gabriel pour qu'il se tienne prêt au carnage en bonne et due forme. D'ailleurs je n'ai même pas besoin de lui dire puisque les soldats s'agitent d'incompréhension.

J'avance dans le couloir étroit qui mène aux différentes salles de contrôle, écoute les soldats qui tentent d'entrer en communication avec ceux du dessus. Le premier qui sort s'écroule sans sa tête devant la lame que sort l'armure de mon bras droit. J'entre ensuite avec Telagan dans la salle qui contrôle les torpilles.

Seuls les jets de sang qui nous éclaboussent révèlent notre position mais nous sommes trop rapides pour les soldats désorientés. Les corps s'écroulent un à un. Mon bras gauche matérialise des bombes collantes que j'installe contre des parois de la salle.

Nous continuons notre chemin, le bras de Telagan me signale la position des prochains. Le massacre continue dans des concerts de hurlements de douleur et de gargouillement sinistres venant de leur gorge une fois tranchée. Je continue à poser mes bombes pour ensuite arriver à la pièce où est stocké du matériel d'approvisionnement. Je touche la paroi d'une main, c'est par là que nous sortirons. Je tourne le regard vers Telagan qui achève d'un coup d'épée monstrueux un soldat rampant vers moi.

Les bombes sont posées tout autour du pont inférieur de sorte que le bateau coule rapidement. Je regarde Telagan et installe le masque de l'Alpha sur ma bouche, lorsque Telagan fait de même, je touche la paroi pour l'éthériser et créer un immense trou dans la coque. L'eau s'y engouffre à une vitesse et force phénoménale, aussi j'accepte l'aide de Telagan pour sortir de là par pure sécurité. Il a plus de force que moi et nager à contre courant risque d'être compliqué. Une fois assez loin, le trou s'étant rebouché par mon absence, j'active la commande à distance de l'armure pour faire sauter les bombes collantes que j'ai placé au préalable pendant notre petite promenade...

Nous nous éloignons du bâtiment militaire, visant le suivant...

Admin Messages : 7168 Date d'inscription : 20/09/2009

Votre nettoyage s'achève de manière relativement propre, bien que l'alerte ait sûrement dû être donnée par les soldats des ponts inférieurs. Toutefois, ce ne doit pas être plus de quelques secondes avant qu'une détonation amplifiée par la destruction de dizaines de torpilles ne lance son souffle sur toute la zone.

[Caméra soumarine] Alors que vous entamez vos premières brassée, le ciel turquoise se peint de couleurs ardentes. Certains chasseurs tombent même de leur speeders légers.

Le prochain bâtiment est celui qui attaque par l'Est. Vous n'en apercevez que la coque mais Gabriel, malgré les déformations des vagues, aperçoit les batteries de missiles qui s'orientent vers vous.

Sans doute, leur sonar vous a repéré alors que vous vous dirigez vers leur position à une vitesse qui reste prodigieuse malgré la résistance que l'eau vous oppose. Une première salve est tirée, courte, pour essayer de vous tenir en respect pendant que leurs défense s'organise.

Vous pouvez peut-être tenter de passer en vitesse ou bien plonger plus profondément pour esquiver leur souffle. Le tir n'est pas des plus précis étant donné qu'il s'agit d'un tri réflexe en quelque sorte. Il est même peut-être possible d'utiliser cet attaque à votre profit.

Le coup de pied est donné dans la fourmilière. C'est dans cette phase critique où ils commencent à s'organiser qu'il faut frapper.

La voix de Marianne se fait entendre dans vos com'unix.

"Le piège est en place. Prêt à recevoir quand vous voulez."

Reçu Alpha, tenez vous prêts.

Je nage devant mon collègue, le guidant vers le deuxième bâtiment militaire. Une fois à proximité, toujours invisible, je fais signe à Telagan de s'arrêter de nager, la torpille fonçant droit sur nous. Elle sera sur nous dans quelques secondes. Je lui désigne la partie sonar de la deuxième frégate.

Téléporte nous là. Ecoute-moi, dis je avant qu'il ne nous téléporte. Dès que je l'aurais fait exploser, nous ferons mine d'attaquer la suivante par les airs. Je ferais semblant d'être touché par un chasseur ou un missile de leur part. Je désactiverai notre invisibilité à ce moment là et tomberai vers l'océan. Tu me récupères et tu bats en retraite en ripostant comme tu peux, le tout est de leur faire croire que tu fuis réellement.

J'attends son assentiment avant de poser ma main sur son bras pour profiter de son pouvoir. La torpille est là.

Je fixe mon regard dans le sien lorsqu'il m'annonce son plan et acquiesce :

"Compris."

La torpille qui nous fonce dessus m'arrache un sourire, lorsque je nous téléporte au niveau du sonar de la frégate qui a riposté par réflexe. Mon explosion de lumière est camouflée par l'invisibilité de Gabriel. En revanche la torpille lancée ne s'arrêtera pas en chemin et risque fort d'aller frapper malencontreusement une autre frégate.

On ne leur laisse pas le temps de comprendre qu'on est déjà sur eux, que Gabriel pose rapidement ses bombes et que l'on dégage la zone, d'abord à la nage, puis dans les airs en sortant de l'eau au même moment des explosions pour garder l'avantage de l'invisibilité sans être repérés immédiatement par les chasseurs suite à notre sortie inopinée de l'océan.

Conformément au plan nous piquons vers une autre frégate pour faire mine de l'attaquer, conscients que nous serons rapidement repérés par les radars des chasseurs. Je vois parfaitement la scène lorsque mon regard diamant à nouveau réactivé, m'annonce les réactions des chasseurs à l'avance. Cela me permets d'anticiper leurs tirs pour permettre à Gabriel d'activer son armure pour encaisser le missile de son choix et ainsi jouer la comédie.

Admin Messages : 7168 Date d'inscription : 20/09/2009

Vous esquivez les projectiles d'un bond de lumière et placez les détonateurs sur l'une des paraboles rotatives du vaisseau. Il vous faut user de quelques battements d'ailes pour maintenir votre stabilité pendant la seconde nécessaire au à la pose des bombes.

Cela ne fait pas plus de deux minutes que vous avez lancé les hostilités et déjà les vaisseaux subissent deux sévères attaques sans que l'on puisse voir qui en est à l'origine.

Pour le commun des mortels, on dirait que le doigt du destin balaie l'assaut des forces centiliennes.

Vous plongez de très haut mais êtes contraint de ralentir pour éviter de percuter un mur d'eau à trop grande vitesse. L'autre frégate est loin de votre position, toutefois, celle que vous venez d'assaillir étant maintenant aveuglée, il vous est assez simple de sortir de leur zone de feu.

Vous surgissez hors de la surface au bout d'une minute de nage environ. Gabriel a de l'entraînement, mais il sait que ce rythme intense ne pourra pas être tenu indéfiniment sans faiblir.

Vous n'avez pas fait plus de quelques dizaines de mètres au-dessus de la surface qu'une salve lourde est tirée de la frégate principale. Telagan parvient à anticiper leur course mais prévenir Gabriel relève de l'ordre de l'impossible : trop d'informations, trop de mots, trop peu de temps pour échanger.

Gabriel simule son échec en shootant un missile d'un tir précis quelques secondes avant impact. Il se place sous la zone d'explosion au moment où il brise son invisibilité. Telagan se retrouve lui aussi à découvert et fait machine arrière rapidement.

La fuite n'est pas très compliquée à imiter dans la mesure où un déluge de feu commence à s'abattre sur vous.

Si Telagan doit en plus jouer les grands sauveurs et dégager le Gardien d'Horazon de la zone de danger, il va avoir fort à faire car votre plan marche : les chasseurs légers et artilleurs lourds convergent vers vous sans cesser le feu.

Je joue mon échec avec un amusement total, et me laisse tomber sous l'explosion. Je sais que l'armure me protégera des plus lourds dégâts. Je fais d'ailleurs sortir un peu de fumée et fait crépiter quelques arcs électriques de cette dernière pour donner encore plus de réalité et d'espoir aux soldats d'avoir réellement frappé fort avec cette attaque. Le casque me permet de surveiller la situation.

C'est à Telagan d'intervenir à présent tandis que je commence ma chute vers l'océan. Je cesserai évidemment l'électricité quand il m'aura rattrapé.

Tout comme Gabriel, je joue parfaitement la comédie en feignant la surprise lorsqu'il explose le missile qui est censé l'avoir touché de plein fouet. La fumée qu'il fait s'évacuer de son armure rajoute une couche au drame. Je pique immédiatement vers l'océan pour le récupérer, le tout en usant de toute ma vitesse et vigilance afin d'esquiver les salves de tirs.

Je le rattrape à mi-chemin pour le charger sur mon épaule. Le retour vers les îles va être sportif, et je n'ai pas besoin de surjouer la scène du retrait. Je bénis les ailes rédemptrices et leur luminosité aveuglante qui empêche nos poursuivants d'effectuer des tirs précis pour nous dessouder. Je sens mes réserves de magie s'épuiser rapidement, aussi je décide de limiter l'utilisation des prémonitions aux situations critiques.

Je fais au mieux pour prendre les chasseurs de vitesse, effectuant toutes sortes de figures acrobatiques pour éviter de me faire allumer par le moindre tir qui pourrait nous coûter cher. Même si je sais que Gabriel reste vigilant et se tient prêt à les exploser en cas de complication ingérable. Tous mes mouvements sont calculés pour économiser mon endurance et faire en sorte que certains missiles s'entrechoquent pour éliminer la réelle menace.

Toutefois, notre objectif principal étant de les mener entre les îles, je les guide inexorablement vers leur destination finale, tout en usant de la téléportation à bon escient vers des positions stratégiques à deux reprises, pour les rapprocher subtilement du point de chute, tout en leur laissant croire que nous sommes véritablement acculés et dépassés par la situation.

L'objectif est de les attirer vers une victoire qui semble acquise pour qu'ils nous pourchassent sans relâche, et qu'ils se rendent compte du piège tendu, uniquement lorsque celui-ci se refermera sur eux.

Ce n'est qu'au moment où le piège se refermera que je relâcherai Gabriel pour accueillir comme il se doit nos invités dans un concert de destruction massive.

Admin Messages : 7168 Date d'inscription : 20/09/2009

Telagan est rapidement contraint d'utiliser de téléportation pour éviter le pire tant [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] de vos ennemis est imposante. Heureusement, des missiles d'interception surgissent des flots pour couper la course de ceux qui étaient sur le point de vous réduire en cendres. Iyo a toujours un oeil sur vous apparemment...

En quelques acrobaties et deux sauts, Telagan disparaît derrière quelques arbres d'une des îles les plus proches avec un Gabriel faussement inconscient sur le dos. Les chasseurs légers foncent, certains de leur avantage, vous poursuivent dans leurs jetskis hermétiques. Au milieu d'une petite dizaine d'îles, il vous faut maintenant temporiser pour attendre les transporteurs.

Heureusement, cela ne vous demande pas beaucoup de patience car Marianne décide d'ouvrir le feu avant que les navires de transport de troupe soient tout à fait dans la nasse : un tir de lance-roquette s'élance entre les palmiers pour toucher le vaisseau qui ferme la marche. L'explosion pousse les chasseurs légers à obliquer brusquement leur trajectoire. Vous pouvez presque les entendre hurler dans leur radio "c'est un piège !" lorsque les premiers tirs croisés de mitrailleuses lourdes fusent vers le centre de la baie.

Il y a quatre sorties possibles dont deux couvertes par les Alphas. A vous de les empêcher de sortir pour un nettoyage en règle.

Vous vous battez tout de même contre 6 chasseurs avec une puissance de feu égale sinon inférieure. Les transporteurs de troupe foncent tous vers les berges des îles les plus proches pour pouvoir débarquer au plus vite. Il va falloir choisir vos cibles en priorité !

A nouveau sur mes deux pieds, je fais un signe de tête positif vers Telagan. On a vraiment bien joué ce coup. Je me mets sur le canal général :

Iyo, je vais m'occuper de la sortie sud, surveille la sortie sud-ouest comme tu peux en leur barrant la route avec des missiles s'ils tentent de fuir.

Telagan, tu t'occupes des transporteurs de troupes. Tue les tous. Et méfie toi de leurs armes. Je m'occupe des chasseurs.

Marianne, je parie que tu en abattras deux ou trois de moins que moi. Héhé. Espèce de planquée !

Je réactive mon invisibilité, et m'envole vers la sortie que je dois fermer. Je vais saigner quelques pilotes et quelques carlingues de chasseurs avec le bras gauche.

Je hoche la tête, dégainant mes deux lames, prêt à pourfendre mes futurs adversaires sans la moindre pitié. Puis m'envolant vers la zone des transporteurs je lance suite à la raillerie de Gabriel :

"Je vous laisse à vos feux de joie, je me charge de la boucherie."

Je profite que les tirs soient concentrés sur Gabriel, pour avoir le moins d'esquives possible à effectuer avant d'arriver à destination. L'objectif étant de charger un transporteur avant même que les soldats puissent poser pieds à terre, avec l'aide de la masse imposante de Jag. Je devrais pouvoir renverser un des transporteurs dans sa course pour l'envoyer faire quelques tonneaux, empêchant ainsi ses occupants d'en sortir immédiatement. En outre les cris de mon fidèle compagnon n'ont rien de rassurant pour nos futurs opposants.

Admin Messages : 7168 Date d'inscription : 20/09/2009

Vous vous répartissez dans le combat pour une attaque classique et relativement frontale.

Si Telagan parvient à intercepter un convoi grâce à l'apparition de Jag qui attrape entre ses griffes un chargement entier. Les autres parviennent à atteindre la berge car les épées de Telagan ne percent pas aussi facilement le blindage des transporteurs.

Les hommes dans le convoi qui s'est fait surprendre par le dragon tente de tirer à l'aveugle à travers les ouvertures qu'ont créé les puissantes griffes noires. Mais ils n'arrivent pas à faire de dégâts sérieux et se retrouvent balancés au milieu de la baie sur l'un des speedracer.

Gabriel a fort à faire dans la partie sud. Néanmoins, il touche rapidement sa première cible qui a eu le malheur de se diriger vers la sortie sud. Ceux qui tentent de fuir par le nord se retrouvent dans un feu croisé qui emporte un autre jetski. Ils n'en restent plus que 5 au bout d'une minute de combat. Ces derniers décident de se diriger vers la seule sortie viable : l'est.

Vous pensez qu'ils vont s'échapper de votre étreinte quand deux d'entre eux explosent subitement à cause de mines relâchées par Iyo. Terrifiés, les trois gars restant prennent le partie de passer en force par là où ils sont venus : l'ouest.

Vous pensez que c'est un suicide dans la mesure où Telagan et Jag sont déjà de ce côté en plus des Alphas en embuscade. Toutefois, ce choix ne paraît plus aussi impossible quand les artilleurs lourds commencent à pilonner les îles où se trouvent les assassins. Les tirs croisés cessent aussitôt. D'énormes trouées sont faites dans la verdure et vous craignez pour vos alliés quand Marianne vous donne le bilan :

"On est ok. Meta touchée mais elle peut marcher. Masque blanc, on dégage vers la rive. Ils n'oseront pas tirer si nous sommes proches de leur troupe."

En effet, les hommes des convois commencent à débarquer et à se répartir dans la jungle des ilôts. Leur tir de barrage vers Telagan et la position approximative de Gabriel leur donne du mal à tenir. Jag également commence à être touché lorsque les jetskis concentrent leurs feux sur lui.

Iyo vous confirme qu'il ne pourra pas toujours intercepter les tirs des deux artilleurs en même temps.

Sur le canal général, je réponds :

Ok Marianne.

Masque Blanc, est-ce que tu peux changer la température de la zone ? Ils sont venus pour un combat tropical, pas pour un combat neige. Ça va ralentir aux moins les mouvements des soldats si ce n'est les artilleurs qui seront pris dans la glace.

Telagan, va falloir que tu bouges pour pas être frigorifiée, les Alphas et moi ne risquons rien avec nos armures.

Je lance successivement des missiles à tête chercheuse pour mettre out les jet skis qui s'en prennent au dragon. Il est assez utile le lézard autant ne pas le faire crever tout de suite. Je bouge immédiatement après mes tirs pour ne pas être pris pour cible.